Home
Sobre Antonio Miranda
Currículo Lattes
Grupo Renovación
Cuatro Tablas
Terra Brasilis
Em Destaque
Textos en Español
Xulio Formoso
Livro de Visitas
Colaboradores
Links Temáticos
Indique esta página
Sobre Antonio Miranda
 
 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

POÉSIE BRÉSILIENNE EN FRANÇAIS
Coordination de ARICY CURVELLO 

JOÃO   CABRAL  DE  MELO  NETO

JOÃO   CABRAL  DE  MELO  NETO 

EM PORTUGUÊS  /  EN FRANÇAIS 

A viagem 

Quem é alguém que caminha

toda a manhã com tristeza

dentro de minhas roupas, perdido

além do sonho e da rua?

 

Das roupas que vão crescendo

como se levassem nos bolsos

doces geografias, pensamentos

de além do sonho e da rua?

 

Alguém a cada momento

vem morrer no longe horizonte

de meu quarto, onde esse alguém

é vento, barco, continente.

 

Alguém me diz toda a noite

coisas em voz que não ouço.

Falemos na viagem, eu lembro.

Alguém me fala na viagem. 

O poema e a água 

As vozes líquidas do poema

convidam ao crime

ao revólver.

Falam para mim de ilhas

que mesmo os sonhos

não alcançam.

 

O livro aberto nos joelhos

o vento nos cabelos

olho o mar.

 

Os acontecimentos de água

põem-se a se repetir

na memória.

 


 
EN FRANÇAIS 

 

Le Voyage 

Qui est-ce quelqu’un qui marche

tout le matin avec tristesse

au-dedans de mes vêtements, perdu

au-delà du rêve et de la rue ?  

 

Des vêtements qui grandissent

comme s”ils portaient dans les poches

de douces geographies, des pensées

de l’au-delà du revê et de la rue?

 

Quelqu’un à chaque instant

vient mourir au lointain horizon

de ma chambre, où ce quelqu’un

est vent, bateau, continent.

 

Quelqu’un me dit toute la nuit

des choses dans une voix que je n’entends pas.

Parlons du Voyage, je me soutiens.

Quelqu’un me parle du voyage. 

 

Le poème et l’eau 

Les voix liquides du poème

invitant au crime

au revolver.

Elles me parlent d’iles

que même les rêves

n’ atteignent pas.

 

Le livre ouvert sur mes genoux

le vent dans mes cheveux

je regarde la mer.

 

Les événements d’eau

se mettent à se répéter

dans la mémoire.

 

 

 

(Da antologia bilingüe  “Poésie du Brésil”, seleção de Lourdes Sarmento, edição Vericuetos, como nº 13 da revista literária francesa  “Chemins Scabreux”, Paris, setembro de 1997.Traduções de Lucilo Varejão, Maria Nilda Miranda Pessoa e outros.)

 

 

 

 

LA POÉSIE BRÉSILIENNE CONTEMPORAINE. Anthologie réunie,
 préfacée e traduite par A. D. TAVARES-BASTOS.
Ouvrage
 couronée par l´Academie Française em 1954. Paris: Editions Seghers,
 1966. 292 p.  sobrecapa.  Ex. bibl. Antonio Miranda

 

 

Né à Recife (Pernambouc) em 1920.

 

Chez ce jeune poète, dont les plaquettes insolites sortent de as presse à bras à Recife, à Rio où à Barcelone, à l´enseigne des Amis, du Livre ou du Livre indécousable, voudra-t-on voir celui qui, comme le réclamait un critique brésilien, écrirait enfin autre chose que ce qu´ont fait Manuel Bandeira, Murilo Mendes ou Carlos Drummond de Andrade?  Il n´est pas trop tôt poru entrevoir dans la sécheresse de son style, dans le soin avec lequel il taille son langage difficile et à maint endroit hermétique, une nouvelle claurière  dans la poésie brésililienee contemporaine. Il coupe aux facilites verbales rencontrées fréquemment chez certains “modernistes”, Tant pis si l´on peut luit reprocher des influences trop sensibsles de Mallarmé, de Réverdy ou de Valéry. Mais, en verité, de tant d´influences remarquées jusqu´ici chez leurs poètes nouveaux, le Brésiliens n´en avaient pas encore dont la source de montrât si épurée.

 

                João Cabral de Melo Neto fit ses études à Recife où, en 1941,avec Vicente de Rêgo Monteiro, Willy Lewin et José Guimarães de Araujo, il réalisa le premier Congrès de poésie de Pernambouc. En 1942, il s´en  fut à Rio de Janeiro s´inscrire à un concours des Affaires Etrangères et entra dans la carrière diplomatique.

 

 

 

               A CARLOS DRUMMOND DE ANDRADE

 

        Il n´y a passa de parapluie
         Contre le poème
         Qui monte des régions où tout est surprise
         Comme une fleur un carré.

         Il n´y a pas de parapluie
         Contre l´amour
         Qui mâche et crache comme n´importe quelle bouche
         Qui broie comme un accident.

         In n´y a parapluie
         Contre l´ennui
         L´ennui des quatre murs, des quatre
         Saisons, des quatre points cardinaux.

         Il n´y a pas de parapluie
         Contre le monde
         Dévoré chaque jour dans les journaux
         Sous le espèces du papier et de l´encre.

         Il n´y a passa de parapluie
         Contre le temps
         Rivière coulant sous le lit, torrent
         Charriant les jours, les cheveux.

 

                                      “O ENGENHEIRO”

 


        

         FRAGMENT DE LA FABLE D´AMPHION
       
        Le désert

 

        Dans lse désert, parmi le
         paysage de son
         vocabulaire, Amphion,

         Dans l´air mineral privé
         même de l´ailée
         végétation, dans le désert
         que fuient les nuages
         emportant dans leur ventre
         les grasses saisons,

         Amphion, au milieu des pierres
         pareilles à des fruits oubilés
         qui n´ont pas voulu
         mûrir, Amphion,
         comme s´il traçait
         cercle précis

         sur le sable, geste pur
         de résidus, respire
         le désert, Amphion.

         *

        

         Là c´est un temps clair,
         comme la source
         et dans la fable.

         Là, rien n´est resté de la nuit
         comme l´herbe
         parmi les pierres.

         Là, c´est une terre blanche
         et avide
         comme la chaux.

         Là, vou ne pouvez placer
         votre tristesse
         comme un livre
         sur le rayon.

         *

        
         Au soleil du désert et
         dans le silence atteint
         comme une amande,
         sa flûte tarit:

         sans la terre douce
         d´eau et de sommeil:
         sans les grains de l´amour
         apportés par les brises,
         as flûte tarit:
         comme une pierre
         encore légère, ou des lèvres
         au vent du large.

         *

:

         (Le soleil du désert
         ne fait pas lever la vie
         comme un pain.

         Le soleil du désert
         ne couve pas les vieux
         oeuf du mystère.

         Même les discrets
         blés efflanqués
         ne resistent pas

         au soleil du désert,
         net, qui domine
         cette vaine faim.)

         *

        
         Sa prose est assurée
         si la flûte tarit:
         elle sera de muet ciment,
         non pas un buccin,

         la conque que est ce qui reste
         de jour de son jour:
         exact, il passera para l´horloge,
         comme le fil d´um couteau.

 

                        “PSICOLOGIA DA COMPOSIÇÃO, COM A
                            FÁBULA DE ANFIN E ANTIODE”

                         

        

 

 

Página publicada em setembro de 2008; PÁGINA ampliada e republicada em junho de 2018



 POESIE BRESILIENNE EN FRANÇAIS  Topo  POESIE BRESILIENNE EN FRANÇAIS

 

 

 
 
 
Home Poetas de A a Z Indique este site Sobre A. Miranda Contato
counter create hit
Envie mensagem a webmaster@antoniomiranda.com.br sobre este site da Web.
Copyright © 2004 Antonio Miranda
 
Click aqui Click aqui Click aqui Click aqui Click aqui Click aqui Click aqui Click aqui Click aqui Click aqui Home Contato Página de música Click aqui para pesquisar