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Sobre Antonio Miranda
 
 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
POÉSIE BRÉSILIENNE EN FRANÇAIS
Coordination de ARICY CURVELLO
CECÍLIA MEIRELES

 

CECÍLIA  MEIRELES

 

 

 

                       FUTURO

 

 

        É preciso que exista, enfim, uma hora clara,

depois que os corpos se resignam sob as pedras

como máscaras metidas no chão.

 

 

Por entre as raízes, talvez se veja, de olhos fechados,

como nunca  se pôde ver, em pleno mundo,

cegos que andamos de iluminação.

 

 

Perguntareis : “Mas era aquilo, o teu silêncio ?”

Perguntareis : “Mas era aquilo, o teu coração ?”

 

 

Ah, seremos apenas imagens inúteis, deitadas no barro,

do mesmo modo solitárias, silenciosas,

com a cabeça encostada à sua própria recordação.

 

 

           

            FUTUR

 

 

Il faut qu’ il y ait enfin une heure claire

quand reposent les corps resignés sous les pierres

comme des masques enfouis dans le sol. 

 

 

Parmi les Racine, peut-être voiit-on les yeux fermés,

comme jamais on ne peut voir sur terre,

aveuglés que nous sommes par tant de lumière.   

 

 

On demandera:  “ Mais c’était cela, ton silence ?”

On demandera:  “ Mais c’était ainsi, tonm coeur ?”

 

 

Hélas, nous ne serons que d’inutiles images couchées dans

                                                                          l’ argile, 

toutes pareillement solitaires, silencieuses,

la tête reposant sur le souvenir.

 

                                                              (“Mar Absoluto”)

        -----------------------------------------------------------------------------------------

 

           PAUSE

 

 

Maintenant, c’ est comme après un enterrement.

 

Laisse-moi dans ce lit á la taille de mon corps

près du mur uni d’ où jaillit um sommeil vide.

La nuit défait le pauvre jeu des variétés.

Mets la ligne de l’ horizon entre mes cils

et trempe de silence le dernier brin d’ espoir.

 

Laisse faire ce grillon invisible

  1. du mercure qui tressaille sur la paume de l’ ombre –

laisse-le mener sa musique à lui seul

propre à faire cesser tout à coup l’ arabesque des souvenirs.

 

 

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _  _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

 

 

           LE VENT

 

 

Les vents d’ août sont passés qui tout emportèrent.

 

Les arbres humiliées frappèrent le sol de leurs rameaux.

Des tois s’ en allèrent, et des échafaudages,

            des choses infinies s’ en sont allées:

les nids que les hommes n’ avaient pas aperçus parmi les

                                                                   branchages

et un espoir invisible habitant un coeur.

 

Les vents d’ août sont passés, terrifiants, au coeur de la nuit.

Ils marchèrent sur tous les sommeils ecrasés.

Après, sur le paysage las de tant d’ aventure -  sans forme

                                                                et sans écho –

le soleil retrouva les enfants qui venaient en quête du vent

pour faire monter leurs fragiles cerfs-volants.

 

 

 

                                                         

                                                     Ø  Đ  Φ   

 

 

(Da antologia “La poésie brésilienne”, com organização e tradução de A. D. Tavares-Bastos, premiada em 1954 pela Academia Francesa. A 1a. edição francesa foi lançada por Editions Seghers, em Paris, em 1966.)

 

 

POESIA SEMPRE.  Revista da Biblioteca Nacional do RJ.   Ano 1 – Número 2 – Julho 1993.  Rio de Janeiro: Fundação Biblioteca Nacional / Ministério da Cultura – Departamento Nacional do Livro.   ISSN 0104-0626m   Ex. bibl. Antonio Miranda

 

 

Chanson de nuit

 

 

Pleine nuit, lune calme,
murs froids, plage plate.

 

Marcher, marcher, un poète
n'a pas besoin de maison.

 

Passée la dernière porte,
le reste est terre d'abandon.

 

Un poète, dans la nuit morte,
n'a pas besoin de sommeil.

 

Marcher... Perdre son pas
dans la nuit également perdue.

 

Un poète, à la merci de l'espace,
n'a même pas besoin de vie.

 

Marcher... tant que Dieu
consent à la traversée de la nuit.

 

Parce que le poète, indifférent,
marche pour marcher — seulement.
Il n'a besoin de rien.

  

 

Traduction de Gisèle Slesinger Tygel

 

 

 

Extraído de

 

 

LA POÉSIE BRÉSILIENNE CONTEMPORAINE. Anthologie réunie,
préfacée e traduite par A. D. TAVARES-BASTOS.
Ouvrage
couronée par l´Academie Française em 1954. Paris: Editions Seghers,
         1966. 292 p.  sobrecapa.  Ex. bibl. Antonio Miranda

 

 

        ENGAGEMENT

 

        Mes épules potente um engagemente séculaire.
         les veilles de mon regard ne m´apartiennent pas;
         le travail de mes bras
         est une dette sunaturelle.

         Les yeux de mes ancêtres
         interrogent le monde,
         leurs mains en moi cherchent
         ce qui n´a pas été obtenu.
         Des rytmes de construction
         ont durci ma jeunesse
         et m´ont retardée dans la mort.
         Vis! — clament ceux qui sont partis
         ou trop tôt ou irréalisés,
         Vis pour nous! — supplient-ils.

         Je vis por eux, hommes et femmes
         d´autres âges, d´autres lieux, parlant d´autres langages.
         Gens de mer et gens de terre,
         suant, salés, hirsutes.
         Gens de brume, à peine ébauchés.
         Comsme si là-bas contre le mur
         se trouvaient les filets, les avirons,
         la carte:
         dehors poussent le blé, la vigne,
         une brebis s´approche de la porte,
         me regarde au clair de lune
         s´sinterrogeant elle aussi
         Attendez! Calmez-vous!

         Celle-là c´est moi — l´innombrable
         Je serai païenne comme les arbres
         er mystsique comme un druide.
         Avec la vocation de la mer et de ses symboles.
         Avec l´entendement tacite,
         instinctif,
         des racines, des nuages,
         des bétes et des ruisseaux errants.

         Des charrues là-bas sillonnent mon âme
         Là-bas sén vont les grands navirtes obstinés.

         Je suis ma prope audience,
         jour et nuit, sciemment.

         Je mmène mon peuple
         et me donne à lui.

         Et ainsi nous nous comprenons.

         Phare de la planète et du firmament,
         boussole éprise d´éternité,
         sentiment aigu des horizons,
         pouvoir d´embrasser, d´envelopper
         les choes quei souffrent
         et de les porter sur les épaules comme les croix et les agneaux.

         Nous sommes une bande de somnambules
         em promenade dans le bonheur
         en des parages sans soleil et sans lune. 

                                                                  “ MAR ABSOLUTO”

 

 

         GUERRE

 

        Il y a tant de sang
         que les fleuves se détournent de leur rythme,
         l´océan délire
         et repousse son écume rouge.

         Il y a tant de sang
         que l alune elle-même se leve. Effroyable,
         errant en des endroits tranquilles,
         somnambule aux halos rouges,
         le feu de l´enfer dans ses cheveux.

         Il y a tant de morts
         que les visages eux-mêmes, côte à côte, ne se reconnaissent pas,
         et les morceaux des corps sont là comme des épaves sans emploi.

         Oh, les doigts et leurs aliances perdus dans la boue...
         les yeux qui ne cillente plus devant la poussière...
         Les bouches aux messages égarés...
         Le couer jeté aux vers, sous les épais uniformes...

         Il y a tant de morts
         que les âmes seules formeraient des colonnes,
         les âmes dégagées... — et atteindraient les étoiles.

         Et les machines aux entrailles béantes,
         et les cadavres encore armés,
         et la terre avec ses fleurs qu brûlent,
         et les fleuves effarés, zèbrés comme des tigres,
         et cette mer folle pleine d´incendies et de naufragessss,
         et la lune hallucinée de tout ce dont elle a témoigné,
         et vou et nous, indemnes,
         pleurant sur des fotos,
         — tou n´est qu´échafaudages qui se dressent et s´effondrent
         parmi les temps longs, —
         rêvant d´architectures.

                                                                            (Idem)

 

 

        

         IMPROMPTU POUR NORMAN FRASER

 

                  Le musicien à mês côtés mange
                   Le petit poisson argenté.

                   Il parcourt as peau éclatante,
                   l´ouvres doucement d´um bout à l´autre.

                   Dieu humide d´eau et d´albâtre,
                   surgit le poisson dévêtu.

                   Et comme les dieux, petit à petit,
                   l´homme est em train de la détruire.

                   Ah quel culte délicat,
                   quel traitement harmonieux

                   Peut-on dispenser à un poisson
                   comme un dieu exposé sur un plat!

                   Venez voir, ó tyrans du monde,
                   cette extreme délicatesse

                   de manger! — qui fait qu´on pardonne
                   le fil du couteau sur la table!

                   Dans sa peau luisante,
                   mince, net, entier, exact,

                   git le poisson rameau d´arêtes
                  musicalement découvert.

                  O fin bienheureuse! Enviez-le
                   coraux, anémones, méduses!

                   Le voici au-delà de la chair;
                   frase secrète en triples crochês!

 

                                                         “RETRATO NATURAL”


 

         JOURNÉE SOUS-MARINE

 

        Au fond de la mer
         s´entretiennent
         les naufragés.

         Ils son si absorbes, si absorbes
         qu´ils ne sentente pas l´eau dans leurs vêtements.

         In ne leur faut même pas pleurer
         car la mer n´est que larmes.
         Rien que des larmes, la mer.

         L´eau et un diament dans leurs yeux immobiles.
         Et il y a partout des lumières magiques.

         Ils n´ont ni soif ni faim.
         Maintenant libres, pour toujours, leurs lèvres
         sans paroles, sans sourires,
         sans se rappeler même leur nom.

         Ah tout est libre à présent
         qu´on ne parle ni pleure.

         Mais le s menottes des enfants
         s´agitent sous le poids des eaux,
         car eles sonte légères e de limbe,
         limbe liquide des souffrances.

         Les mères songent
         que peut-être leurs enfants
         veulent cueillir des algues,

         que leurs enfants souffrent
         pour d´inutiles esperances,
         sans larmes et sans paroles...
         C´est cela qui ternit l ajoie
         au paradis des naufragés.

                                                                  (Idem)

 

 

         DÉCLARATION D´AMOUR EN TEMPS DE GUERRE

 

        Madame, je vous aimerai dans une alcôve de soie
         parmi les marbres clairs et de longues gerbes de roses,
         et vou chanterai des airs tranquiles
         avec des clairs de lune, des barques sur les eaux mélodieuses.

         (Dans mon pays, Madame, les hommes

         Sont maintenant aux champs.)

         Afin de ragarder vos yeux, j´allumarai des bougies
         qui rendent doux les cils et les diamants.
         Vos perles glissèrent parmi mês doigts
         — et dans mon âme le sable de ces moments limpides.
        

         (Dans mon pays, Madame, les hommes,
         commencent às souffrir en cet instant.)

         Nous serons tellement seuls parmi les rideaux épais,
         nos profonds miroirs seront si graves
         que je laisserai couler mês larmes tranquilles
         seu le collines de cristal de vos genoux.

         (Dans mon pays, Madame, les hommes
         sont en train de mourir.)

         Vous êtes mon cyprès, la fenêtre, la colonne
         et la statue que restera dans as robe de lierre;
         l´oiseau auquel um Romain pose la dernière question,
         et la fleur qui pousse dans la main du printemps ressuscite.

         (Dans mon pays, Madame, les hommes
         pourrissent dans les champs en ce moment.)

                                                                            (Idem)

 

 

        
        
         Página ampliada e republicada em junho de 2018

        

 

 

 

 

 


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