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Coordination de ARICY CURVELLO
ADALGISA NERY

ADALGISA   NERY

 (1905 –1980)  

 

 

PARABOLE

 

Il est descendu quelque chose sur le bloc

Dont j’ étais un fragment.

Mais je n’ ai rien vu rien senti.

J’ ai montré du doigt la femme enceinte, aux gestes d’une

                                                                   double vie.

J’ ai parlé avec douceur au rebelle condamné

et menti au mourant inutile.

J’ ai feint l’ estropiée auprès du paralytique

et parlé de la chair à la jeune prostituée.

J’ ai dit à l’ aveugle qu’ il n’ est point de beauté

et au sourd qu’ il n’ y a que des cris.

J’ ai raconté a l’ affamé l’ histoire du riche et de la mort.

J’ ai questionné le savant sur le mystère divin

et lui fis voir les couples qui s’ aimaient

dans les pierres, dans les eaux et à l’ ombre des arbres.

J’ ai coupé mes cheveux et les ai jetés sur les routes,

les oiseaux les emportèrent et en firent leurs nids.

J’ ai consolé le marais sombre

en émergeant mon corps décomposé.

Bien des fois j’ai menti cherchant la vérité.

Et j’ ai accordé ma protection sans aucune charité.

Sur le bloc dont  j’  étais un fragment

il est descendu quelque chose qui m’ empêche em même

                                             temps de voir et de sentir.

Personne ne m’ a comprise, on m’ a humiliée

en me tournant le dos et on a ricané.

 

 

 

                                               Ø  Đ  Φ   

 

 

AU  DELÀ  DE TOI

 

 

J’ aurais voulu être avec toi quand tu étais dans la pensée

                                                                        de Dieu.

Quand ta mère t’ a conçu et nourri de sa vie,

J’ aurais voulu être avec toi la première fois qui tu as divise

                                    les formes, les couleurs et le sons,

À ta première larme, à ta première joie, j’ aurais voulu

                                                               être avec toi,

Avec toi dans ton enfance, dans ton adolescence, suivant

                        de près les changements de ton physique.

J’ aurais voulu être là quand tu as detaché de ton corps les

                                       Premières cellules procréatrices.

Dans ta première pudeur, comme dans ta première caresse,

                                                       j’ aurais voulu être là,

J’ aurais voulu être avec toi la nuit de ces noces et quand tu

     t’ es accouplé á une autre femme songeant à ton premier

     enfant.

Je voudrais être avec toi à l’ instant du départ de ton ame,

De la décomposition de ta chair, de ton cerveau, de ta bouche

                                                                    et de son sexe,

Afin que je puisse continuer avec toi dans le Monde sans Espace

                                                                       et sans Temps.

 

 

                                        

 

                                                Ø  Đ  Φ   

 

 

(Da antologia “La poésie brésilienne”, com organização e tradução de A. D. Tavares-Bastos, premiada em 1954 pela Academia Francesa. A 1a. edição francesa foi lançada por Editions Seghers, em Paris, em 1966.)



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