VENANCE FORTUNAT
(século VI)
Durante toda a Idade Média foi uma prática constante a criação de textos em formatos ideogramáticos, ou caligráficos como este exercício barroco de Venance Fortunant, em Latim.
Vejamos o que a Wikipedia tem sobre o autor:
Venantius Honorius Clementianus Fortunat ou saint Venance Fortunat, né vers 530 à Valdobbiadene près de Trévise, mort en 609 à Poitiers, est un poète chrétien du VIe siècle.
Venance Fortunat consacre sa jeunesse à l’étude de la grammaire, de la poésie, du droit et de l’éloquence. Vers l’âge de trente ans, guéri d’une ophtalmie, il forme le projet d'aller à Tours visiter le tombeau de saint Martin, auquel il attribue sa guérison. Il traverse l’Austrasie, où il est accueilli royalement par Sigebert et sa femme, la reine Brunehilde à laquelle il voue une profonde admiration. C’est aux fêtes du mariage de Sigebert et Brunehilde à Metz que Fortunat réjouit les oreilles des convives par un poème lyrique en vers latins où il fait de Brunehilde une nouvelle Vénus et de Sigebert un nouvel Achille.
Séduit par la grâce et l'intelligence de Brunehilde, il lui consacrera une partie de ses plus beaux écrits. Elle lui inspire notamment un épithalame de « goût antique » dans lequel il ne tarit pas d'éloges sur elle : « Plus brillante, plus radieuse que la lampe éthérée, le feu des pierreries cède à l'éclat de ton visage, tu es une autre Vénus et ta dot est l'empire de ta beauté […]. L'Espagne a mis au monde une perle nouvelle. »
De la même voix qui a chanté Brunehilde et déploré en vers si touchants la mort de sa sœur Galswinthe, traîtreusement assassinée par Chilpéric, il n’hésite pas à louer les vertus royales de Frédégonde. Plus tard, Fortunat s’attache à Radegonde, veuve de Clotaire Ier qui l’engage à se fixer à Poitiers où cette princesse a fondé un monastère. En 576, le poète y est ordonné prêtre. Vers l’an 600, il est ordonné évêque de Poitiers. Il meurt en l’an 609.
Venance Fortunat lisant ses poèmes à Radegonde, Lawrence Alma-Tadema (1862). |