Antonio Miranda – Foto: Nildo Moreira
TANT QUE J’EXISTE, JE RÉSISTE
Poème d’Antonio Miranda
traduit par Oleg Almeida
à Ines Sarmet
Oiseaux migrateurs
et nuages errants
et pensées vagabondes.
Les fleurs qui s’épanouissent et puis se flétrissent :
ainsi les amours périssent
dans la séparation.
Je suis seul, et mon lit
semble plus grand encore
à mesure qu’augmente mon affliction.
Néanmoins, je dors
et je rêve et je me réveille
et, sitôt émergé du sommeil,
je repars à zéro.
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