Antonio Miranda photo : Nildo Moreira
NÉANT
Poème d’Antonio Miranda
traduit par Oleg Almeida
à Donaldo Mello
Elle n’a pas de début ni de fin,
l’éternelle diaspora
des étoiles cocasses
qui se déplacent
vers les confins
du cosmos
en expansion.
Il n’y a pas de temps
pour les astres,
mais ils se flétrissent,
et, en les voyant, je m’attriste tant.
J’errerai, moi aussi, sans ombre ni azimut ;
je suivrai sans doute
le même chemin du néant.
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