Illustration par José Campos Biscardi
ADIEU
Poème d’Antonio Miranda
traduit par Oleg Almeida
à Pedro Almodovar
Allez, abattez-moi d’un coup de hache !
J’aimerais mieux une lame tranchante,
un simple piolet,
un meurtre par miséricorde.
Allez, pas de paroles !
Elles blessent plus,
elles pénètrent plus encore
dans la chair.
Et surtout pas d’excuses :
rien à expliquer.
Un seul coup
bien placé,
définitif.
Sinon,
sortez sans dire un mot...
N’oubliez pas d’éteindre la lumière.
(Laura P.)
|