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DALZO
(pseud.. Mlle CORREA DA COSTA)

 

POÈMES EN FRANÇAIS

 

POÈMES FRANÇAIS D´ÉCRIVAINS BRÉSILIENS. Choix et notes biographiques de Luz Annibal Falcão – Président de l´Alliance Francaise de Rio.  Préface de Francis de Miomande.   Pèrigueux, France: L´Atelier de Pierre Fanlac, Près Tour de Vésone, 1967.  118 p.  14,5x19,5 cm.  Inclui poemas de autores brasileiros escritos originalmente em francês.   

 

En 1918, paraissait à Paris, editée par la Société d´Editions Mansi, une petite plaquette de vers tendres e doucement teintés de mélancolie intitulée “Printemps ancien”. Comme nom d´autoeur, um pseudonyme três court: Dalzo.

Ce pseudonyme appartenait à une Brésilienne, née a Sâo Paulo Mlle. Correa da Costa, devenue Française par son mariage avec le comte Bonabes de Rougé.
C´esta de ce petite recueil de poèms d´une exquise sensibilité au´ont été extraites les poésies suivantes.

 

         NOVEMBRE

 

                 Saudade, gosto amargo d´infelizes
                   Delicioso pungir d´acerbo espinho.

                                      ALMEIDA GARRETT

 

         Le parc est solitaire et l´allée est déserte
         Ainsi qu´un vieil ami fidèle à mon chagrin
         Tout à l´heure; au moment du crepuscule, il vint
         poser son bouquet roux sur  fenêtre ouvert.

         Pourquoi son geste aimé fit-il trembler mes mains?
        
Il n´a jamais connu la paix de l´ombre verte...
         Le parc est solitaire et l´allpe est déserte
         Et son ombre déjà s´enfuit par les chemins.

         O Novembre des morts, des seuls e des poètes,
         Qui te rendra jamais le bien que tu regrettes
         Avec cette voix triste et ce pas de blessé?

         Et moi qui tous les jours à mon balcon frisonne
         D´un même désespoir je trouve à chaqueautomne
         Un coeur plus taciturne, un coeur plus délaissé

         Dá voir vu revenir tes yeux pleins de passé...


        

 

         SOUVENIR

 

        Souvenir, souvenir, je ne veux plus entendre
         Au fond de mon abri ta voix traagique et tendre
         Ta lamentable voix de tous mês lendemains...
         Va-t´em. Je ne veux plus de tois sur ces chemins.
         Voici le soir d´automne et l´heure où l´ombre augmente
         Je suis là, solitaire et calme sous ma mante
         Pourquois vouloir encore me parler du Passé?
        
Ah! mon coeur de rebele et fort devient blessé
         Lorsqu´il sente marauder ton ombre sur le sable…
        
Souvenir, souvenir,auxyeux d´irréparable
         Va-t´en. C´est bien assez. Je ne veux plus de toi
         Fantôme qui reviens plus triste chaque fois
         Et qui laisses toujours plus misérable et nue
         La place de mon coeur où ton ombre est venue...

 


 

         RONDEL

 

        “ Personne ne comprend personne”
         Comment parler et pourquoi faire?
         L´enfant même est clos à la mère,
         le regard qu´on chérit s´étonne…
         Nul ne connaît nul sur la terre
         Qu´est-ce donc qui nous emprisonne?

         Même en s´aimant, quoiqu´on se donne,
         Chacun pour l´autre est un mystère…
         “ Personne ne comprend personne”.

         C´est sans remède et l´on frisonne;
         Côte à côte, en toutes les ères,
         Les âmes restente étrangères
         Puis l´on part seul quand l´heure sonne…

         Nous sommes tous des solitaires

         “ Personne ne comprend personne”.

 

        
        

        SOLITUDE

 

         Ses yeux sont devenus plus froids
         Allons nous-en, mon coeur, c´est l´heure…
        
Seuls de nouveaux comme autrefois
         Rentrons ensemble à la demeure.

         Il ne faut plus attendre un jour,
         Demain serait trop tard sans doute;
         C´en est ainsi de tout amour…
         Mais nous saurons guérier en route.

         Allons-nous en…… ne pleure pas…
         Tu fus l´amour, sois le courage
         Et ne me parle plus tout bas
         De la douceur de son visage.

         Mon pauvre coeur, mon pauvre coeur,
         Quelle amertume que la nôtre!
         Vois-tu, nousdeux, ni l´un ni l´autre
         Nous étions faits pour le bonheur

         Et puisqu´il faut qu´on nous délaisse
         Un jour ou l´autre, pour cela,
         Ayons aumoins, coeur de tristesse,
         Laierté de n´etre plus là...
        


Página publicada em agosto de 2016  

 

 



 

 


 

 

 
 
 
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