ALOYSIO DE CASTRO
Aloísio de Castro (Rio de Janeiro, 14 de junho de 1881 — Rio de Janeiro, 7 de outubro de 1959) foi um médico neurologista e poeta brasileiro.
Filho de Francisco de Castro e de Maria Joana Monteiro Pereira de Castro. Formou-se pela Faculdade de Medicina do Rio de Janeiro em 1903, defendendo a tese "Das desordens da marcha e seu valor clínico". Foi diretor do Instituto Sanitário Federal (1894-1897), professor de clínica propedêutica (1891) e diretor (1901) da Faculdade de Medicina do Rio de Janeiro. Membro da Academia Nacional de Medicina e presidente da Academia Brasileira de Letras. Fonte: wikipedia
Ver: POÈMES EN FRANÇAIS
CASTRO, Aloysio de. Rimario de Aloysio de Castro. Ilustrações de Alfredo Guido. Paris: Ducros et Colas, 1926. Imagens a partir de xilogravuras. 175 p. 21,5x27,5 cm. Exemplar encadernado. Também: Col. A.M.
CASTRO, Aloysio de. As sete dôres e as sete alegrias da virgem. Ilustrações de Alfredo Guido. Rio de Janeiro: Imprensa Nacional, 1929. 33 p. ilus. col. 23x21,5 cm. “Desta edição se fez a tiragem especial de 150 exemplares em papel “Manchester Ledger” numerados de 1 a 150. Col. A.M.
QUINTA DOR
A CRUXIFIXÃO
EMFIM chegou o cortejo ao cimo do Calvário:
Vozeia o poviléo em blasphemos clamores,
Moteja-se o Senhor, ha risos zombadores,
Decretam-lhe a nudez, arrancam-lhe o vestuário.
Dão-lhe em taça a beber todos os amargores,
O vinho é myrrha e fei... No lenho o algoz nefario
As mãos já lhe craveja, e o tropel sanguinário
Applaude da agonia os roucos estertores.
Consummou-se a Paixão, eis acabou-se o drama:
Sobre a fronte demissa a lividez da morte...
Mas ao lado da Cruz*, de uns olhos se derrama,
Em continuo profluvio, o pranto que não ha-de
Nunca mais se extinguir ! E das dores no corte,
Excruciada também, ó Mãe, foste a Piedade !
(poesia religiosa)
POÈMES EN FRANÇAIS
POÈMES FRANÇAIS D´ÉCRIVAINS BRÉSILIENS. Choix et notes biographiques de Luz Annibal Falcão – Président de l´Alliance Francaise de Rio. Préface de Francis de Miomande. Pèrigueux, France: L´Atelier de Pierre Fanlac, Près Tour de Vésone, 1967. 118 p. 14,5x19,5 cm. Inclui poemas de autores brasileiros escritos originalmente em francês.
LES FEUILLES TOMBENT
Les feuilles tombent lentement
L´une après l´autre, à chaque instant
Le glas résonne…
Le vent qui soufle me fait peur,
Comme un oiseaux mon triste Coeur
Tout seul frisonne
O pale automne, o nostalgie
Beaux souvenirs, voix d´élégies,
Rêves d´amour!
Chute des feuilles qui se meurent,
Tout passe vite au cours des heures,
Rêves d´un jour!
AVEU
Tu me demandes si je t´aime...
Oh! Si je t´aime! Ou plutôt non...
Mais, tout de même
Mon coueur s´agite d´un frisson.
Je veux parler et ma voix tremble
Et je me dis: Comment? Pourquois?
Mas il me semble
Que c´est la voix qui parle em moi.
Hélas! Regarde mon frnt blême!
Peut-on savoir? Je n´en sais rien.
Il peut bien...
Dis-moi, chère, est-ce que je t´aime?
Pendent la guerre, dont il suivait comme nous tous l´angoissant déroulement, Aloysio de Castro composa un poème, que je publiai dans ma “Revue Française deu Brésil”, poème qui est um vibrant appel aux femmes de France, à ces femmes, quei, comme les nôtres au Brésil, savent aux heures tragiques démontrer leu déterminationa, leur foi et leur bravoure.
AU FEMMES DE FRANCE
Femmes de France dont le coeur
A su veiller tant d´agonies,
Halte! Priez, priez en chouer!
Que de vos peines infinies
Dans la grandeur du sacrifice,
Que de votre indecible émoi
Devant la guerre et l´injustice
Puisse jaillir um chant de foi!
Bravez la bourrasque rageuse
A cette heure de vérité:
Déjà la fanfarre joyeuse
Retentit sur le sol sacré.
Voici tes pierres émouvantes,
France des rêves généreux,
Ton ciel, ta beauté qui nous hante,
Et ta voix bénie des dieux.
Bataille, assauts, douleur, souffrance...
Mais le flambeau ne s´éteint pas:
Vous l´attisez femmes de France,
A l´ennemi coupant le pas.
Hier les voix désespérées...
‘ et puis soudain c´est le réveil:
Voici venir l´heure jurée,
Le jour nouveaux et san pareil.
Tout est claret, amour, vaillance,
Le bel espoir qui luit partout.
Les morts aussi, femmes de France,
Les morts aussi sont là, débout!
Ce sont vos fils, c´est votre gloire,
Ils chantent fiers la délivrance,
Sous le grapeaux de la Victoire,
Ce sont vos fils, femmes de France.
En 1940, peu après l´Armistice, quand le Brésil se couvrait de deuil avec les malhuers de la France, Aloysio de Castro composa un autre poème, criant l´espoir invincible aux heurs les plus sombres. Nous la première fois, poar Henriette Morineau, qui électrsa le public qui emplissait l´Auditorium de l´Association de la Presse Brésilienne.
FRANCE
Voix de la douce France, aux accents immortels,
O voix claires, chantez, par ces temps si cruels:
L´allégresse e tle deliu portent la même gloire!
O campagne angevine, ó plaines de la Loire,
Villages et châteux, que d´échos endormis
Se réveillent em nous! Tes voix toutes, Paris,
Tous tes appels, sont là: les ponts, les quais, le Louvre,
Le Carroussel, la Seinee la porteque s´ouvre
A nos pleurs — Notre Dame — oú sur um ton ému,
Les mains fointes, l´on parle à ceux qui se sont tus.
O vous, morts dans les airs, de la mort la plus belle,
Comme l´oiseau qui tombe en repliant ses ailes,
Et vous à qui la mer prepara le tombeau,
Et vous dont s´est ~eteint sur terre le flambeau,
C´est vou tous qui parlez du fond de nos prières,
Bénis, sacrés, couverts de sang e de lumière!
C´est toi, France, qui dis em ton chnat exalte!
Jamais ne périra ce qui fut ma beauté!
C´est toi qui dis: l´épreuve est belle et l souffrance.
Reconnais-nous dans notre élan vers toi, ó France!
Et puisque te voilà notre élan vers toi, ò France!
Nous te gardosn la foi et tu vis dans nos coeurs!
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