Antonio Miranda Foto: Juvenildo B. Moreira
CONFESSION
Poème d’Antonio Miranda
traduit par Oleg Almeida
J’avoue que je l’envie,
celui qui sait exprimer sa douleur
dans ses poignants vers amoureux,
celui qui se sacrifie à son doux défi.
J’envie celui qui crie,
qui aime au nom d’un dieu
et qui le prie,
celui qui a la foi
que je n’ai jamais eue.
J’envie celui qui tombe dans le désespoir
et se tue pour quelqu’un
qui ne partage pas sa passion,
alors que moi, heureux
dans ma relation la plus durable,
je vis tous les jours
l’ultime instant.
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